Comment diminuer sa taxe foncière et taxe d’habitation ?

Face à la pression fiscale toujours plus élevée, de nombreux contribuables cherchent à réduire le montant de leurs impôts locaux. La taxe foncière et la taxe d’habitation représentent en effet des charges importantes pour les ménages. Dans cet article, nous vous proposons plusieurs pistes pour diminuer ces taxes et alléger ainsi votre budget.

1. Vérifiez les éléments pris en compte pour le calcul de vos taxes

Avant toute chose, il est essentiel de bien comprendre comment sont calculées la taxe foncière et la taxe d’habitation. Ces deux impôts sont basés sur la valeur locative cadastrale de votre bien immobilier, qui est elle-même déterminée par l’administration fiscale en fonction de différents critères tels que la surface habitable, le nombre de pièces ou encore les équipements présents. En vérifiant ces informations sur votre avis d’imposition, vous pourrez détecter d’éventuelles erreurs qui pourraient avoir un impact sur le montant de vos taxes.

2. Demandez une révision de la valeur locative cadastrale

Si vous estimez que la valeur locative cadastrale de votre bien est trop élevée par rapport à sa réalité, vous pouvez demander une révision auprès du centre des impôts dont vous dépendez. Pour cela, il vous faudra fournir des éléments justificatifs tels que des photographies, des devis de travaux ou encore des comparaisons avec d’autres biens similaires dans votre secteur. Cette démarche peut aboutir à une diminution de la valeur locative cadastrale et donc du montant de vos taxes.

3. Réalisez des travaux pour bénéficier d’exonérations temporaires

La réalisation de travaux dans votre logement peut vous permettre de bénéficier d’exonérations temporaires sur la taxe foncière et/ou la taxe d’habitation. C’est le cas par exemple si vous effectuez des travaux d’amélioration énergétique (isolation, chauffage, etc.) ou si vous créez un logement neuf. Ces exonérations sont généralement accordées pour une durée de deux à cinq ans selon les travaux réalisés et les dispositifs fiscaux en vigueur.

4. Profitez des abattements pour charges de famille

Pour le calcul de la taxe d’habitation, vous pouvez bénéficier d’abattements pour charges de famille si vous avez des personnes à charge (enfants, personnes handicapées, etc.). Ces abattements sont appliqués sur la valeur locative cadastrale de votre bien et permettent ainsi de réduire le montant de votre taxe. Pensez à vérifier que ces abattements sont bien pris en compte sur votre avis d’imposition et n’hésitez pas à faire une réclamation auprès du centre des impôts en cas d’oubli.

5. Sollicitez les dégrèvements pour situation particulière

Certaines situations particulières peuvent donner droit à des dégrèvements sur la taxe foncière et/ou la taxe d’habitation. C’est le cas notamment si vous êtes âgé(e) de plus de 75 ans, si vous êtes invalide ou si vous avez subi une perte importante de revenus suite à un licenciement, une maladie, etc. Ces dégrèvements sont soumis à conditions de ressources et doivent être demandés auprès du centre des impôts.

6. Négociez avec votre collectivité locale

Enfin, il est possible de négocier directement avec votre collectivité locale (commune, département, région) pour obtenir une réduction des taux d’imposition locaux. Cette démarche est généralement réservée aux entreprises et aux collectivités elles-mêmes, mais elle peut également être tentée par les particuliers dans certaines situations exceptionnelles (par exemple, en cas de travaux importants impactant l’utilisation du bien).

Dans tous les cas, il est important de bien se renseigner sur les dispositifs fiscaux en vigueur et sur les démarches à effectuer pour bénéficier des exonérations, abattements et dégrèvements possibles. En adoptant ces différentes stratégies, vous pourrez ainsi diminuer vos taxes foncières et d’habitation et alléger durablement votre budget.