La construction d’une piscine est un projet séduisant pour de nombreux propriétaires. Cependant, il est important de prendre en compte les conséquences sur les taxes foncières avant de se lancer dans cette entreprise. Dans cet article, nous allons explorer les différentes manières dont la construction d’une piscine peut impacter votre fiscalité, et comment vous pouvez éventuellement limiter cette augmentation.
L’impact de la construction d’une piscine sur la valeur vénale du bien immobilier
Lorsque vous construisez une piscine, vous augmentez la valeur vénale de votre bien immobilier. La valeur vénale représente le prix auquel un bien peut être vendu à un moment donné sur le marché immobilier. Une piscine étant généralement considérée comme un atout pour un logement, elle a tendance à augmenter cette valeur.
Toutefois, il est important de noter que l’augmentation de la valeur vénale dépendra des caractéristiques spécifiques de la piscine (taille, matériaux utilisés, etc.), ainsi que du contexte local (demande pour ce type de bien dans la région).
La taxe foncière et la contribution économique territoriale
La taxe foncière est une taxe locale payée chaque année par les propriétaires immobiliers. Elle est calculée en fonction de la valeur locative cadastrale du bien, qui est elle-même évaluée en fonction de la surface habitable et des équipements présents. La construction d’une piscine peut donc entraîner une augmentation de la valeur locative cadastrale et, par conséquent, de la taxe foncière.
En outre, les entreprises qui construisent une piscine sur leur terrain sont également soumises à la contribution économique territoriale (CET). Cette taxe se compose de la cotisation foncière des entreprises (CFE) et de la cotisation sur la valeur ajoutée des entreprises (CVAE). La CFE est basée sur la valeur locative cadastrale du bien, donc l’ajout d’une piscine peut également impacter cette taxe pour les entreprises concernées.
Les exonérations et abattements possibles
Il existe certaines exonérations et abattements possibles concernant la taxe foncière et les piscines. Par exemple, si votre piscine est considérée comme un équipement à usage collectif dans une copropriété, elle peut bénéficier d’une exonération partielle ou totale de taxe foncière pendant 15 ans.
D’autre part, si vous construisez une piscine pour des raisons médicales (par exemple, pour une personne à mobilité réduite), vous pouvez également bénéficier d’un abattement sur votre taxe foncière. Néanmoins, ces cas sont rares et soumis à des conditions strictes.
Comment limiter l’impact fiscal de la construction d’une piscine ?
Pour limiter l’impact fiscal de la construction d’une piscine, il est important de bien choisir le type de piscine que vous souhaitez construire. En effet, certaines piscines sont moins susceptibles d’entraîner une augmentation significative des taxes foncières que d’autres. Par exemple, les piscines hors-sol sont généralement moins taxées que les piscines enterrées ou semi-enterrées.
De plus, il peut être judicieux de réaliser des travaux d’amélioration énergétique en parallèle de la construction de votre piscine. Ces travaux peuvent permettre de bénéficier d’un crédit d’impôt pour la transition énergétique (CITE) et ainsi compenser en partie l’augmentation des taxes foncières engendrée par la piscine.
Enfin, avant de vous lancer dans la construction d’une piscine, il est recommandé de prendre contact avec votre centre des impôts afin de vous renseigner sur les conséquences fiscales potentielles et les éventuelles exonérations dont vous pourriez bénéficier.
En résumé, la construction d’une piscine peut avoir un impact significatif sur les taxes foncières du propriétaire. Il est donc crucial de se renseigner sur les conséquences fiscales avant de débuter ce type de projet et d’envisager les différentes solutions pour limiter cet impact.